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Une collection particulière

Une collection particulière

Extrait d'une confession d'un condamné à mort à son avocat.


Je n'ai pas toujours eu cette capacité. Celle de voir les fantômes. Je n'ai été capable de les voir qu'une fois que j'avais commis mon premier meurtre. Je m'en souviens comme si c'était hier. La petite Laura... Elle était si mignonne. Les cheveux blonds, bouclés. Un visage d'ange, toujours souriant. Une adolescente qui croquait la vie à pleines dents. Je l'ai suivie, alors qu'elle rentrait du lycée, et je l'ai attrapée, dans le petit parc qu'elle traversait pour se rendre chez elle. Bien sûr, je l'ai violée, avant de l'égorger et de l'enterrer dans un coin de ce même parc. C'était mon premier meurtre, et j'avais quand même assuré parce que jusqu'à maintenant personne n'a jamais retrouvé son corps.

Et c'est peu de temps après que je l'ai vu. Son fantôme. Il était transparent, silencieux. Il se tenait au pied de mon lit, et ne faisait rien d'autre que me regarder, avec un air inquisiteur. Bien sûr, j'étais mort de trouille au début. Je pensais qu'elle était là pour se venger, pour me hanter, ou bien me pousser au suicide, d'une manière ou d'une autre. Mais elle restait là, sans rien faire. Elle me regardait fixement, tout le temps. J'ai bien essayé de m'en débarrasser, avec du gros sel, de l'acier, comme dans les films, mais rien à faire, elle était intangible. Je ne pouvais pas la toucher, et elle ne pouvait pas me toucher. Finalement, ce n'était qu'un fardeau qui me suivait. Peut-être espérait-elle que j'aie des remords, qu'elle me ferait avoir des cas de conscience ? Mais, malheureusement pour elle, je n'en avais aucune, de conscience.

Au contraire, j'avais bien envie d'ajouter quelques fantômes à ma collection, donc j'ai commencé à chercher d'autres victimes. Comme cet homosexuel de 32 ans, que j'avais trouvé grâce à un site de rencontres. Après l'avoir attiré à l'écart dans une ruelle, je l'ai éventré, et laissé pourrir là. C'était ma première victime connue, celle qui a lancé ma légende. Celle du "Tueur de Minuit", car j'avais l'habitude de tuer mes victimes pile à cette heure-là.

Comme prévu, en me réveillant, je n'avais pas un fantôme, mais deux. À coté de Laura, le fantôme de ma victime de la veille, avec la même expression sur son visage. Cette expression que j'allais voir sur de plus en plus de visages, car je n'étais pas prêt de m'arrêter en si bon chemin.

J'ai donc continué à tuer, de plus en plus souvent, de plus en plus parfaitement. Et ma collection de fantômes grandissait de jours en jours. C'était presque une petite armée qui me suivait partout, en me fixant du regard. Ah, si les autres pouvaient voir ce que je voyais... Chaque visage était un hymne à ma gloire, à mon ½uvre. Chaque visage me rappelait le soir où je l'ai assassiné. Je vivais les plus beaux jours de ma courte vie.

Mais un événement a tout fait basculer. Quelqu'un avait eu la bonne idée d'imiter mon modus operandi, et de tuer des gens de la même manière que moi. Mais ses victimes il ne les choisissait pas au hasard, car il suivait mes pas. Il tuait alors les personnes de la même famille que mes victimes. Leur oncle, leur père, leur mère, leur s½ur... Jusqu'à ce que je le retrouve. Il avait tout d'un fan inconditionnel. Il m'a même demandé un autographe... que je lui ai bien sûr signé... avec son propre sang. Mais ce qui est intéressant, ce n'est pas ce copycat minable, mais ce qui s'est passé après. Au matin, son fantôme avait bien rejoint les autres, mais cette fois, ceux-là ne me regardaient plus. Ils étaient bien trop occupés avec le nouvel arrivant.

Ils le torturaient. D'une façon ignoble. Même moi, qui était habitué à voir ce genre de choses, je ne pouvais pas m'empêcher de détourner les yeux de ce spectacle barbare. J'ai même eu de la pitié pour ce minable, c'est peu dire.
Puis, j'ai enfin compris. J'ai compris pourquoi ils me suivaient. Pourquoi ils ne disaient rien.

Ils attendaient.

Ils attendaient que mon heure soit venue. Que je rejoigne enfin le royaume des esprits, pour qu'ils aient enfin leur vengeance. Comme pour ce copycat minable, ils avaient de grands projets pour moi, et pour cela, il ne leur fallait qu'attendre ce moment. Et, en leur qualité de fantômes, attendre, c'est ce qu'ils savaient faire de mieux.

Bien sûr, j'ai essayé de m'excuser, j'ai pleuré, j'ai imploré. Mais rien n'a changé. Ils restaient de marbre, et rien que je fasse ne pouvait changer mon destin. Au bout d'un certain temps, je m'y suis résigné. À quoi bon ?

Maintenant que la police m'a attrapé, et que je vais bientôt passer sur la chaise électrique, j'ai peur. J'ai vraiment peur, car je suis le seul homme sur Terre qui sait ce qui l'attend après sa mort. Une éternité de torture, infligée par les fantômes de ses victimes. Et ça, elles le savent bien, car je les vois en ce moment même, alors que je vous raconte mon histoire. Ce n'est plus cette expression qui m'accueillait chaque matin.

Non, maintenant, pour la première fois... Je les vois sourire. 
Tags : L'Antre d'Akasha, creepypasta from the crypt, une collection particulière
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#Posté le dimanche 04 juin 2017 21:14 via Skyrock Android

Modifié le jeudi 14 septembre 2017 20:23

SAR

Je ne voyais pas où d'autre poster ces histoires, donc je me suis dit que j'allais les partager ici. Ça fait quelques années maintenant que je suis un agent en recherche et sauvetage (SAR, search and rescue, ndlr), et au cours de ma carrière j'ai vu certaines choses qui pourraient vous intéresser. 
  
·       J'arrive assez bien à retrouver les personnes disparues. La plupart du temps elles s'aventurent juste en dehors du sentier, ou tombent d'une petite corniche, et elles ne parviennent pas à retrouver leur chemin. La majorité d'entre elles connaît le vieux principe de « restez où vous êtes », et elles ne partent pas loin. Mais j'ai eu deux exemples où ça n'a pas été le cas. Les deux me dérangent beaucoup, et je m'en sers pour me motiver à travailler encore plus dur sur les affaires de disparitions où on m'appelle. Le premier cas était celui d'un petit garçon parti cueillir des baies avec ses parents. Lui et sa s½ur étaient ensemble, et ils ont tous deux disparus au même moment. Leurs parents les ont perdus de vue pendant quelques secondes, et apparemment c'était assez pour que les enfants s'éloignent. Comme leurs parents ne parvenaient pas à les trouver, ils nous ont appelés, et nous sommes venus fouiller la zone. On a trouvé la fille assez rapidement, et lorsqu'on lui a demandé où était on frère, elle nous a dit qu'il avait été emporté par « l'homme ours ». Elle a dit qu'il lui avait donné des baies, et qu'il lui avait dit de rester silencieuse, qu'il voulait jouer avec son frère pendant un moment. La dernière fois qu'elle avait vu son frère, il était sur les épaules de « l'homme ours », et il avait l'air calme. Bien sûr, on a d'abord pensé à un enlèvement, mais on n'a jamais trouvé la trace d'un autre être humain dans cette zone. La petite fille insistait aussi sur le fait qu'il n'était pas comme les autres hommes, qu'il était grand et couvert de poils, « comme un ours », et qu'il avait un « visage étrange ». On a cherché les environs pendant des semaines,  c'était une des plus longues affaires sur lesquelles j'ai travaillé de ma vie, mais on n'a jamais trouvé la moindre trace de ce gosse. L'autre était une jeune femme qui faisait de la randonnée avec sa mère et son grand-père. D'après la mère, sa fille avait grimpé à un arbre pour avoir une meilleure vue de la forêt, et elle n'en était jamais redescendue. Ils ont attendu en bas de l'arbre pendant des heures, en l'appelant, avant de demander de l'aide. Une fois encore, on a cherché partout, et on n'a jamais trouvé la moindre trace d'elle. Je n'ai aucune idée d'où elle a bien pu aller, parce que ni sa mère ni son grand-père ne l'ont vu redescendre.
  
·        Il m'est arrivé quelques fois de chercher des gens, seule avec un chien, et que ce dernier m'ait conduit directement à une falaise. Pas des collines, ni même des parois rocheuses, des falaises à pic, sans aucune prise. C'est toujours déconcertant, et dans ces cas on peut très bien trouver la personne de l'autre côté de la falaise, comme à des kilomètres de l'endroit où le chien nous a menés. Je suis certaine qu'il y a une explication, mais c'est quand même un peu bizarre.
  
·        Une affaire particulièrement triste impliquait de récupérer un corps. Une fillette de neuf ans était tombée dans un talus, et s'était empalée sur un arbre mort. C'était un accident insolite, mais je n'oublierais jamais le son qu'a émis la mère lorsqu'on lui a annoncé ce qui s'était passé. Elle a vu le sac mortuaire être chargé dans l'ambulance, et elle laissa échapper le hurlement le plus déchirant, le plus marquant que j'ai jamais entendu. C'était comme si sa vie entière s'effondrait autour d'elle, et qu'une part d'elle-même était morte avec sa fille. J'ai appris d'un autre agent SAR qu'elle avait mis fin à ses jours quelques semaines après l'évènement. Elle ne pouvait pas vivre avec la perte de sa fille.
  
·        Je faisais équipe avec un autre agent SAR parce qu'on avait reçu des rapports indiquant la présence d'ours dans la région. On était à la recherche d'un type qui était parti faire de l'escalade et qui n'était pas revenu à l'heure prévue. On s'est retrouvés à devoir nous-mêmes sérieusement escalader pour atteindre sa position présupposée. On l'a trouvé piégé dans une petite crevasse avec une jambe cassée. Ce n'était pas beau à voir. Il était resté là pendant presque deux jours, et sa jambe était très manifestement infectée. On a été capable de le mettre dans un hélicoptère, et l'un des médecins m'a dit qu'il était totalement inconsolable. Il n'arrêtait pas de raconter comment il se débrouillait bien, et qu'une fois arrivé au sommet, un homme était là. Il disait que le gars n'avait pas d'équipement d'escalade, qu'il portait une parka et un pantalon de ski. Il s'est approché de l'homme, et quand ce dernier s'est retourné, notre blessé affirmait qu'il n'avait pas de visage. Il n'y avait juste pas de traits. Il a paniqué, et a voulu descendre de la montagne trop vite, c'est pourquoi il est tombé. Il disait qu'il pouvait entendre l'homme toute la nuit, descendant de la montagne et poussant ces horribles cris étouffés. Cette histoire m'a vraiment dérangé. J'étais contente de ne pas avoir été présente pour entendre ces cris.
  
·       Une des choses les plus effrayantes qui me soit arrivée s'est produite lors de la recherche d'une jeune femme qui avait été séparée de son groupe de randonnée. On est resté dehors jusqu'à tard le soir, parce que les chiens avaient senti son odeur. Lorsqu'on l'a trouvée, elle était roulée en boule sous une grosse bûche pourrie. Il lui manquait ses chaussures et son sac, et elle était manifestement en état de choc. Elle n'était pas blessée, et on a pu la ramener à pied à la base des opérations. Le long du chemin, elle n'a pas arrêté de jeter des regards en arrière, et de nous demander pourquoi « ce grand homme avec les yeux noirs » nous suivait. On ne voyait personne, alors on a juste supposé que c'était une sorte de symptôme bizarre lié au choc. Mais plus on se rapprochait de la base, plus elle devenait agitée. Elle ne cessait pas de me demander de lui dire d'arrêter de lui « faire des grimaces ». A un moment elle s'est arrêtée et s'est retournée pour crier dans la forêt, disant qu'elle voulait qu'il la laisse tranquille. Elle n'allait pas le suivre, poursuivait-elle, et elle n'allait pas nous donner à lui. On est finalement parvenus à la remettre en marche, mais on a commencé à entendre tous ces sons étranges qui provenaient de partout autour de nous. C'était presque comme des bruits de toux, mais plus rythmé, et plus grave. C'était presque comme des insectes, je ne vois pas vraiment comment le décrire autrement. Une fois en vue de la base, la femme s'est tournée vers moi, et ses yeux étaient aussi écarquillés qu'il me semblait être humainement possible. Elle me touche l'épaule, et dit « Il dit de vous dire de vous dépêcher. Il n'aime pas regarder la cicatrice sur votre nuque. » J'ai une très petite cicatrice à la base de ma nuque, mais c'est en grande partie caché par mon col, et je n'ai aucune idée de comment cette femme a pu la voir. Juste après qu'elle l'ait dit, j'ai entendu cette étrange toux juste à côté de mon oreille, et j'ai failli sursauter. Je l'ai poussée vers la base, en essayant de cacher à quel point j'avais les jetons, mais je dois bien avouer que j'étais soulagée de quitter la zone cette nuit.
  
·        C'est la dernière que je vais raconter, et c'est probablement la plus bizarre que j'ai à offrir. Alors, j'ignore si c'est vrai dans toutes les unités de recherche et sauvetage, mais dans la mienne, c'est une sorte de chose taboue que l'on rencontre assez communément. Vous pouvez essayer d'en parler avec d'autres agents SAR, mais même s'ils savent de quoi vous parlez, ils n'en diront probablement rien. Nos supérieurs nous ont ordonné de ne pas en parler, et maintenant on s'y est tellement habitué que ça ne parait même plus bizarre. Dans à peu près toutes les affaires où on est appelé au plus profond de la forêt, j'entends par là 30 ou 40 miles, à un moment ou un autre on trouve des escaliers au milieu des bois. C'est presque comme si vous preniez les escaliers de votre maison, que vous les découpiez, et que vous les mettiez dans la forêt. J'ai demandé de quoi il s'agissait la première fois que j'en ai vu, et l'autre agent m'a juste dit de ne pas m'en inquiéter, que c'était normal. Tous ceux à qui j'ai posé la question avaient la même réponse. Je voulais aller les inspecter, mais on m'a dit, avec beaucoup de conviction, que je ferais mieux de ne jamais m'en approcher. Maintenant je me contente de les ignorer quand j'en rencontre, parce que ça arrive si souvent.
  
J'ai beaucoup d'autres histoires, et si jamais ça vous intéresse, j'en raconterais quelques-unes demain. Si quelqu'un a des théories concernant les escaliers, ou si vous en avez vu également, dites-le-moi.
Tags : L'Antre d'Akasha, creepypasta from the crypt, SAR, Partie 1.
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#Posté le mardi 23 mai 2017 08:33

Modifié le mardi 23 mai 2017 15:05

Les disparus de Kolwezi


Les disparus de Kolwezi
Kolwezi est une immense ville congolaise, grande comme deux fois Paris (bien que 4 fois moins peuplée) et capitale énergétique du Congo-Kinshasa, de par ses mines à ciel ouvert de cobalt, uranium, radium, cuivre... Mais elle est surtout connue pour avoir été le centre d'un conflit armé violent à la fin des années 70 ayant impliqué de nombreux pays, parmi Cuba, l'Angola, le Maroc, la Belgique, l'URSS et... la France.


Le Zaïre (devenu la "République démocratique du Congo" ou "RDC") était un pays tenu d'une main de fer par le dictateur Mobutu Sese Seko, soutenu par les américains. La brutalité de son régime a, en réaction, fait émerger un mouvement armé d'opposition, le FNLC. Après avoir été entraînés en Angola communiste par des militaires cubains, les rebelles ont envoyés 500 à 2.000 combattants prendre la ville de Kolwezi aux autorités zaïroises. De nombreux ressortissants étrangers, dont plusieurs milliers de français, résidaient sur place à l'époque, et ont été tenus en quasi-captivité par la rébellion, poussant l'état-major français à prendre la décision d'intervenir avec la Belgique et le Maroc, pour libérer les otages.

Les paras et la légion faisaient partie des unités envoyées sur place, au total 700 français, commandés par le colonel Philippe Erulin, étaient à Kolwezi le 15 mai 1978, accompagnés de plus d'un millier de belge, de quelques centaines de soldats marocains, et de 2.500 soldats zaïrois loyalistes. Le 21 mai 1978, la ville est reprise et les otages libérés, le bilan des pertes françaises s'élève à 5 morts et 6 disparus (voir Photo n°1).

 
Les disparus de Kolwezi

Photo 1

Suite à la dissolution rapide du FNLC après cette défaite, et à la fin du conflit armé dans le courant de l'année, une équipe a été déployée secrètement en janvier 1979 pour enquêter sur la disparition de ces 6 militaires, 4 adjudants, un adjudant-chef, et un lieutenant. Et malgré la découverte d'un charnier dans la ville de Kolwezi, pour les prisonniers de guerre zaïrois, aucun corps ne correspondait aux 6 français. Les anciens militaires ayant participé à la bataille ont été recontactés par les autorités, afin de reconstituer la scène.


D'après le témoignage de militaires franco-belges et de parachutistes marocains, l'unité regroupant ces 6 individus, aurait été chargée de l'entretien de mortiers lors du siège de la ville, à l'actuel emplacement de la R610 (voir Photo n°2), c'est au matin du 18 mai que leur absence est remarquée, l'entretien des mortiers revient à des soldats zaïrois et les militaires présents pense à l'époque à une mutation, vers une autre partie de la périphérie de Kolwezi, bien que ces derniers ont apparemment laissé une partie de leur équipement sur place. D'après le commandement local, aucun ordre n'a été donné dans la nuit du 17 au 18, et ils n'avaient aucune raison de quitter leur poste.

 
 
 
Les disparus de Kolwezi
Photo 2

C'est ainsi que l'enquête a piétiné, jusqu'à la découverte de munitions de 7.62 OTAN, utilisées par les FAMAS que possédait l'armée française à l'époque, tandis que la garde républicaine zaïroise, bien qu'alignée sur les Etats-Unis, possédait des Kalachnikovs, qui nécessitait l'emploi de munitions différentes. Ces munitions ont été retrouvées a Lumpande, un village zaïrois situé à environ 30km au nord de Kolwezi, près du "lac noir" (voir Photo n°3). Evidemment, cette découverte a amenée une réponse à la question "où est parti le groupe des 6 ?", mais également plusieurs questions, pourquoi une brigade quitte soudainement son poste en pleine nuit pour partir dans une bourgade perdue n'ayant aucun intérêt ni présence militaire, ennemie ou alliée ? Ce qui troubla encore plus les agents chargés de l'enquête, fut le témoignage des quelques habitants du village, aucun n'a un souvenir concret d'une présence militaire française sur le village, en revanche les témoignages concordent sur des coups de feu ayant été entendus dans la nuit du 17 au 18 mai...

C'est aussi la première fois que l'Asanbosam apparaît dans l'enquête, piste qui n'a jamais été prise au sérieux, l'Asanbosam étant une créature du folklore ashanti relativement loufoque, un vampire possédant des crochets à la place des pieds, lui permettant de s'accrocher à la branche d'un arbre et attaquer sa proie quand celui-ci passe dessous, cela dit si l'hypothèse a toujours été rejetée, pour des raisons évidentes par les enquêteurs, les résidents sur place étaient quasiment convaincus par celle-ci, et les agents sur place avaient pour consigne de ne pas plaisanter sur ces sujets, considérés comme sensibles.


 
 
 
 
Les disparus de Kolwezi
Photo 3

Après avoir également inspecté les lieux autour du "lac noir", les inspecteurs ont trouvé une étrange structure, visiblement un abri de fortune construit très rapidement (voir Photo n°4), les murs sont également marqués par deux impacts de balles, correspondantes à celles qu'aurait pu tirer le "groupe des 6". Cela expliquant probablement les coups de feu entendus par les habitants du village quelque mois plus tôt, là encore, deux questions seront alors soulevées par les agents, et resteront sans réponses : pourquoi ces barricades ont t-elles été montées, et pourquoi le groupe des 6 a utilisé la force, et contre qui ?

Deux semaines après le début de l'enquête, soit en début février 1979, des proches du général Guy Méry, à l'époque chef de l'état major de l'armée française, ont ordonné de mettre fin à l'enquête, la limite de temps imposée par le mandat légué aux autorités françaises par le gouvernement zaïrois, autorisant des experts militaires étrangers à mener l'enquête sur leur territoire national, expirait le 8 février, dépassé ce délai, la présence d'étrangers en tant qu'enquêteurs aurait été soumise à des sanctions de la part des autorités françaises et zaïroises.

De nouveaux interrogatoires mentionneront, pour la seconde fois depuis le début de l'enquête, l'Asanbosam. Un des villageois, après nous en avoir fait une description détaillé, nous fera même parvenir un visuel du vampire (très bien réalisé, voir Photo n°5)

 
 
 
Les disparus de Kolwezi

Photo 4


 
 
 
Les disparus de Kolwezi
 

Photo 5

L'expertise rendra deux rapports, un en 1979, prétextant qu'une brigade du FNLC aurait attaqué les militaires français qui se serait barricadés dans un abri de fortune. Ils auraient ainsi permis aux forces rebelles d'assassiner les militaires a l'aide de gaz incapacitant volé à l'ennemi durant le siège de Kolwezi. Cette version comporte de nombreux trous, et est fortement incohérente. Outre le fait que les lignes au nord étaient trop surveillées pour laisser passer une brigade d'au moins 10 combattants armés, cette prétendue "troupe" n'aurait donc rien tenté après avoir passé la ligne de front, d'ailleurs aucune trace de ce groupe n'a été trouvée, que ce soit de l'équipement laissé sur place, des impacts de balles, autres que celles des soldats français, ou encore de traces de jeep. Selon ce rapport, le fait qu'aucun corps n'ait été retrouvé serait dû aux villageois, qui auraient créé une sépulture aux militaires, mais aucun témoignage, ni aucune preuve ne vient confirmer cette hypothèse, vraisemblablement erronée.

Le second rapport, déclassifié en 2014 par l'armée, mais jamais rendu public, admet de fait qu'aucune explication plausible, cohérente et complète n'a été trouvée, que ce soit à la disparition des corps, ou aux impacts de balles sur l'abri. Plusieurs éléments nouveaux sont mentionnés, par exemple la mention de trois impacts de balles, tirées par un FAMAS, sur le sommet d'un arbre à environ 6 mètres de l'abri, pour un motif inconnu. Il y a aussi la disparition de 11 villageois entre 1965 et 1978 recensée par les autorités locales, dont deux sont particulièrement étranges : la disparition d'un enfant de 10 ans en mars 1968, le seul qui sera retrouvé parmi les 11. Ce dernier a été vidé de son sang, alors que, bien que son doigt soit coupé, ou plutôt arraché, il n'avait aucune entaille sur le corps. La seconde en 1972, sur un ouvrier d'une raffinerie de Kolwezi qui vivait avec ses parents, ce dernier n'a pas été retrouvé mais la municipalité de Kolwezi mettra en avant des témoignages de villageois prétendant avoir observé l'Asanbosam dans les jours qui précèdent et qui suivent la disparition.

Mais si j'ai pris la décision de dévoiler ces informations, c'est a cause d'une photo troublante, tirée de ce second rapport (bien que prise deux ans auparavant par des conseillers militaires belges, en 1977, quand le FNLC lança alors ses premiers assauts). J'ai beaucoup réfléchi à cette histoire ces dernières années, sur certaines pistes écartées pour une raison ou pour une autre, et aussi irrationnel et insensé que ça puisse paraître, cette photo a fini de me convaincre de ce que j'ai toujours su, à propos de c'est qui s'est passé dans la nuit du 17 au 18 mai a Kolwezi...


Les disparus de Kolwezi
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#Posté le vendredi 27 janvier 2017 01:19

Modifié le samedi 28 janvier 2017 08:09

Guide de survie des Creepypastas

Cliquez sur chaque phrase ou mot en rouge vous pourrez lire la creepypasta correspondante:)
si vous n'êtes pas un fan de creepypasta je vous conseille de les lire car vous aurez du mal à comprendre cet article sinon!


Peut-être vous souvenez-vous du Guide de survie des creepypastas, paru en 2011 ? Si tel est le cas, que diriez-vous de refaire un petit récapitulatif des choses à éviter à tout prix lorsque l'on souhaite mourir vieux et dans des circonstances banales ? Voici donc rien que pour vous une deuxième édition du guide de survie en pleine nature quand celle-ci vous en veut à mort.




1/ "Qui est à l'appareil ?" A qui croyez-vous parler, quand vous entrez dans un salon de tchat ? Votre meilleur(e) ami(e) ? Vraiment ? Sur internet, on est sûr de rien, vous savez, alors si votre interlocuteur vous demande si vous l'avez entendu crier, vous dit avoir entendu des bruits bizarres autour de sa maison ou vu un animal dans son jardin, coupez court à la conversation et allez vous coucher. 


2/ Allez VRAIMENT vous coucher. La nuit sert à ça, n'allez pas essayer de vous empêcher de dormir en plus du reste ! Et si quelqu'un vous propose un médicament ou une quelconque solution miracle pour éviter de dormir et de ressentir de la fatigue, refusez.


3/ En parlant de passer des bonnes nuits, lorsque vous allez vous coucher, arrêtez vraiment vos étranges petits rituels. Sincèrement, jetez vos peluches et vos jouets à la poubelle ou, si le c½ur vous en dit, donnez les à votre petit frère. Bonne nuit mon petit !


4/ L'urbex, c'est cool. Mais une zone interdite est une zone interdite, alors abstenez-vous, surtout la nuit. 


5 Une partie de cache-cache dans un entrepôt abandonné ? Mais que vous apprennent vos parents, bon sang ? 


6 Les jeux vidéos ne rendent pas nécessairement "bêtes", comme diraient justement vos parents. Par contre, ils peuvent rendre légèrement paranoïaque voire fortement décédé quand ils ne viennent pas de commerces... Conventionnels. Et si d'aventure votre petite cartouche Pokémon , Zelda ou quoi que ce soit d'autre a une drôle de tête, donnez-la elle aussi à votre petit frère. Au lieu de ça, éteignez vos écrans et sortez au grand air.


7/ Mais pas trop quand même : les forêts sont rarement vos amies, tout comme les lacs, la toundra, les parcs ou le jardin de la maison abandonnée qui fait si peur au bout de la rue. 


8/ Trouvez-vous un petit job d'été, plutôt que d'être payé pour servir de cobaye pour des expériences scientifiques douteuses. Non, on vous a menti, le Doliprane n'est pas inscrit à l'ordre du jour. 


9/ Vous vivez seul(e) dans votre maison ou appartement. Pourtant, il faudrait déclarer les centaines de rats que vous logez dans vos murs, la goule dans la cave, ainsi que le stalker qui a fait poser des caméras derrière le papier peint et vous observe depuis Dieu sait où. 


10/ Mangez des carottes ou des légumes verts, mais pas des tacos. 


11/ Réflexion faite, surveillez votre assiette. Lors d'un repas, ne commencez à manger qu'en dernier, par précaution. Si vous avez des doutes sur ce que vous avalez, sortez votre nécessaire à chromatographie, on sait jamais... 


12/ Votre adorable petite s½ur n'est pas qui elle prétend être. Si elle se met à faire de mignons dessins de bêtes terrifiantes, envoyez-lui un crochet du droit dans le menton. 


13/ Emmenez votre chien avec vous quand vous partez faire de la spéléologie. Et ne tentez pas le diable.


14/ Vous vous réveillez en sursaut. Il est 3h09. J'espère que vous gardiez un couteau sous votre oreiller.


15/ "Mais qui est l'idiot qui s'amuse à déplacer mes bottes de foin pendant la nuit ?" Vous ne voulez pas savoir. 


16/ Les chaînes de télévision inconnues du grand public le sont pour une très bonne raison. Surtout Caledon Local 21. 


17/ Des drôles de bonshommes qui font des gestes bizarres à la caméra, déguisés en docteurs de la peste et avec comme fond sonore un gargouillis indescriptible ? Encore un coup des Illuminatis ou bien..? 


18/ Il se passe des choses bizarres, dans l'espace... Quand on m'avait dit que les morts montaient au ciel, ce n'était pas vraiment à ça que je pensais...


19/ Un drôle de personnage qui fait le poirier dans votre cour, en vous souriant ? Ne faites pas confiance aux services d'urgence, dans ce cas. 


20/ Comme dit au numéro 1, on est sûr de rien sur internet. Et à plus forte raison sur le deep web. Vous pensiez être un petit génie de l'informatique, capable de plonger dans les profondeurs du réseau et d'en ressortir sans risque ? Oh, allons, vous êtes si mignon. 


21/ Si vous vous perdez, de nuit qui plus est, assurez-vous de connaître une ou deux techniques de self-défense. Après tout, on ne sait jamais à quoi s'attendre quand on descend à une gare abandonnée au beau milieu de la nuit... 


22/ Évitez les tunnels. On est jamais sûr de ressortir de l'autre côté. Et quand on réussit, rien ne dit qu'on est ressorti seul. 




Vous qui aimez vous faire peur mais qui en même temps détestez ça, vous qui engloutissez les textes sur Slenderman ou Jeff the Killer avant de dormir alors que vous avez peur du noir, j'espère que cette "deuxième édition" du Creepypasta Survival Guide vous servira et que vous en ferez bon usage. Toutefois, si malgré toutes ces précautions vous arrivez à vous mettre dans des situations peu appréciables, du point de vue de votre intégrité physique ou mentale eh bien... Vous n'avez vraiment pas de chance, c'est tout.











Tags : L'Antre d'Akasha, creepypasta from the crypt, Guide de survie des Creepypastas
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#Posté le vendredi 11 novembre 2016 20:48

Modifié le samedi 12 novembre 2016 01:01

Creepypasta from the Crypt: Le poisson du Fulton fish Market

Le poisson du Fulton Fish Market

Dans les semaines qui suivirent le 11 septembre 2001, les médias n'avaient rien d'autre à offrir que des articles sur les attaques terroristes et leurs répercussions. Un certain nombre d'autres articles qui auraient attiré l'attentionen d'autres circonstances passèrent inaperçus. Ceux traitant du paranormal, et surtout de l'eschatologie, étaient particulièrement mal vus, même en format tabloïd, et ce malgré les dizaines de témoins oculaires prêts à corroborer les faits.


Le matin du 22 septembre était un début de week-end ensoleillé, typique des premiers jours d'automne. Le marché aux poissons de Fulton fourmillait de ses habitués : des chefs à la recherche des fruits de mer les plus frais, des poissonniers, et d'autres représentants du monde de la pêche. Cette foule se retrouva bouche bée lorsque sur un certain étalage, une imposante lotte récemment pêchée, conservée dans la glace pour la maintenir fraîche, ouvrit sa bouche et se mit à crier.


Chacun tourna la tête pour assister au spectacle. D'abord, personne ne sut quoi faire face à cette scène surréaliste. Les gens étaient simplement plantés là, ébahis, tels des cerfs surpris par des phares de voiture, incapables de bouger.


La paralysie générale se changea en horreur absolue lorsque le monstre sur la glace pilée cessa ses cris et commença à hurler dans une voix gutturale et inhumaine, mais dans un anglais parfaitement compréhensible. La chose parlait de la fin du monde. Tout le monde paniqua. La plupart s'enfuirent. Certains des poissonniers, qui ne se laissaient pas impressionner aussi facilement, essayèrent de la tuer, la poignardant à plusieurs reprises de leurs couteaux. La chose fut finalement réduite au silence lorsque qu'un conducteur de chariot élévateur lui écrasa la cervelle avec un extincteur. 


L'histoire parvint jusqu'aux plus importants journaux, mais elle restait dans les pages de divertissement. Elle fut rapidement oubliée. À présent, seules des recherches rigoureuses sur le deep web permettent d'obtenir plus d'informations. Ces recherches sont malheureusement brouillées par un cas similaire, survenu deux ans plus tard, très certainement un canular fomenté par deux personnes à la réputation douteuse.


J'ai été en mesure de retrouver plusieurs témoins de l'événement. Ils admettent volontiers ce qu'ils ont vu, mais sont plus réticents à révéler ce que la chose a véritablement dit. Leurs témoignages sont incomplets, mais ils concordent. Cette chose sur la glace a parlé de l'imminente fin du monde, et elle a dit que cela serait annoncé par certains présages.


Le premier présage serait une grande spirale bleue au paradis au dessus d'Ultima Thule.


Le second présage serait l'apparition d'un enfant au c½ur noir, fils d'une mère trentenaire, dans la maison du Lion.


Je pense qu'il y a d'autres présages que les témoins n'ont pas souhaité révéler. Pourtant j'ai peur de chercher ce qu'ils pourraient être, car les deux premiers se sont déjà produits.
Tags : L'Antre d'Akasha, creepypasta from the crypt, Le poisson du Fulton Fish Market
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#Posté le vendredi 11 novembre 2016 19:03

Creepypasta from the Crypt: Je suis en Enfer

 
















vendredi 11 novembre 2016
 
Je suis en enfer
Il n'y a pas d'autres mots pour décrire ce que je vis : je suis bel et bien en Enfer.

Je ne sais pas vraiment pourquoi... Enfin,  je ne vois aucune raison qui expliquerait ma présence ici, mais bon. Je ne connais aucun endroit sur la planète qui ressemble à celui-ci. L'enfer, ou du moins la partie de l'Enfer où je me trouve, ne ressemble pas vraiment à ce que vous pourriez imaginer. Ce n'est pas une caverne remplie de feu et de flammes, et de démons rouges qui me tourmentent.

Au lieu de ça, il y a juste un grand désert, vide. Il n'y a personne ici, à part moi. Maintenant, vous devez penser que ce n'est pas si mal, finalement. Ça pourrait être pire. Mais, croyez-le ou pas, ça l'est. Même si je suis en Enfer, j'ai toujours faim. Cela doit être ma punition. Je suis perpétuellement affamé. Et il n'y a rien à manger dans ce désert. Rien, excepté cet animal. Et il me nargue, comme s'il savait pour ma faim insatiable. Evidemment, j'essaie de l'attraper pour me nourrir. Et c'est là que ça devient mauvais.

Vu que c'est l'Enfer, cet animal ne peut pas être attrapé. Chaque fois que j'essaie, à chaque fois que je suis sur le point de l'attraper ou de le tuer, il parvient miraculeusement à s'échapper. Donc, ceci est mon destin. Une faim éternelle, et de la nourriture à portée de main, mais inaccessible.

Parfois, je me prends à être inventif, à tester de nouvelles idées pour attraper ma proie, espérant que cette fois sera la bonne. Il y a une sorte de présence invisible ici qui me donne de nouveaux outils pour m'aider, mais ce n'est pas par bonté ou compassion, juste pour le plaisir de me voir échouer une nouvelle fois. Pour maintenir en moi une lueur d'espoir. Après tout, si j'étais sûr de ne jamais pouvoir attraper ce foutu animal, je ne souffrirais pas autant, n'est-ce pas ?

D'autres fois, je décide de ne pas jouer le jeu de mes tourmenteurs. Je refuse cette chasse inutile, et j'essaie de trouver une autre façon de passer le temps. Mais la faim ne cesse jamais, et ce n'est qu'une question de temps avant que je ne reparte à la chasse.

Et, si la faim ne m'y oblige pas, l'ennui le fait. C'est là toute la beauté de l'Enfer, je peux cesser cette torture quand je le souhaite, mais quand je le fais, il n'y a littéralement rien d'autre à faire.
L'ennui ou un acte futile perpétuel. C'est l'Enfer.

Je peux juste espérer que quand je l'atrapperai enfin, le goût du BIP BIP en vaudra la chandelle.










Tags : L'Antre d'Akasha, creepypasta from the crypt, je suis en enfer, trollpasta
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#Posté le vendredi 11 novembre 2016 18:48

Creepypasta from the Crypt: La tour du silence

Creepypasta from the Crypt: La tour du silence

Creepypasta from the Crypt: La tour du silence

Moi j'aime bien, c'est de la creepypasta comme j'aime, qui tire pas trop sur le récit horrifique (il y en a des bons, je dis pas, mais ça s'éloigne un peu de la creepypasta de base) Par contre, la vue d'un geyser de sang doit être particulièrement glauque :)

via : creepypastafromthecrypt.blogspot.fr

Tags : creepypasta from the crypt, tower of silence
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#Posté le vendredi 05 août 2016 07:11 via Skyrock Android

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