N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.47.87) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.47.87) si quelqu'un porte plainte.
Comme tant d'autres symboles mythologiques, la Valkyrie a traversé les âges en perdant beaucoup de ses nuances, tant et si bien qu'on ignore ce qu'elle représente vraiment. La Valkyrie n'est-elle qu'une guerrière, ou peut-on creuser plus loin ?
La Valkyrie. Décrite comme une femme en armure. Une guerrière. Souvent blonde. Parfois qui chante très fort. Dans l'ensemble, l'image de la guerrière scandinave divine qui envahit le champ de bataille sous le commandement du dieu Odin est celle qui a le mieux survécu au temps. Je ne vais pas vous dire que c'est n'importe quoi, notez. Juste que si la Valkyrie est encore très présente dans l'imagination populaire aujourd'hui, cela provient davantage des célèbres Valkyries wagnériennes que des premiers mythes nordiques. Oui, la grande guerrière blonde et impitoyable, c'est Wagner, c'est l'opéra épique, c'est La Chevauchée de Walkyries... Bref. Vous avez saisi. Force est de constater que, passé le célèbre opéra, on ne sait pas grand chose d'autre de la Valkyrie. Personnage obscur hantant ces vieux mythes nordiques que l'on connaît si mal, elle rejoint la file des idées préconçues sur les anciens scandinaves au même titre que les casques à cornes des Vikings – qui n'auraient en fait jamais eu de cornes. La déception. Rassurez-vous : si on creuse un peu plus le mythe, la Valkyrie est loin d'être décevante. Guerrière surnaturelle, magicienne, demi-déesse messagère de la mort... En somme, le scandinaviste Régis Boyer résume très bien la situation : les Valkyries, voyez-vous, « ne sont pas celles que vous croyez ». La Valkyrie, la guerrière ultime Je ne viens pas entièrement détruire l'image classique de la guerrière qui vient faire la différence sur le champ de bataille en donnant sa préférence à certains combattants. Comme dans toute interprétation d'un mythe, il y a du vrai. Le problème avec la mythologie scandinave est toujours le même : le manque de sources. La plupart sont islandaises, datent des alentours du 12ème siècle, on doute de leur volonté de conserver l'héritage culturel des vieux mythes comme la fiction et le support littéraire stylistique, mais c'est à peu près tout ce qu'on a. Ainsi, c'est le Gylfaginning, la première des trois parties de l'Edda du poète/mythographe Snorri Sturluson, qui sert le mieux la cause de la Valkyrie guerrière.
The Valkyrie's sigil, par Edward Robert Hughes
Le Gylfaginning présente l'ensemble de la mythologie nordique sous la forme d'un dialogue entre le roi Gylfi et de trois dieux de l'Asgard. Selon ce texte, les Valkyries sont des envoyées d'Odin, chargées d'aller chercher les guerriers tombés au combat, et de choisir parmi eux ceux qui se seront montrés assez valeureux pour rejoindre la vallhöl, la Valhalle, ou ce qu'on appelle aussi le Valhalla. Il est difficile de dire si elles choisissent ces guerriers parmi ceux déjà tués, ou si, jetant leur dévolu sur l'un d'eux, il tombe de fait entre leurs mains. Quoi qu'il en soit, les élus conduits dans le grand Hall des Dieux sont appelés les « Einherjar », un mot barbare qui désigné les « guerriers exemplaires », les héros qui combattront aux côtés des dieux lorsqu'arriveront les Ragnarok. Ainsi, dans le Valhalla les héros de la fin des temps attendent... En alternant, pour s'occuper, entre se foutre sur la trogne pour rire (puisqu'on ne se blesse pas dans le Hall d'Odin) et passer son temps dans un perpétuel banquet, abreuvés d'hydromel par les Valkyries et nourris de la chair du sanglier Saehrimnir qui ne s'amenuise jamais. Je reviendrai sur les symboliques possibles derrière le rôle des Valkyries et la « fin des temps » de la mythologie nordique. Dans l'immédiat, prenons un peu le temps de nous conforter dans l'idée de la Blonde Guerrière dont la guerre n'est qu'un instrument ! En effet, bien des poèmes par la suite font intervenir ces dames, et le Grímnismál, poème tiré cette fois de l'Edda Poétique, nous donne les noms de certaines. Hrist (« celle qui secoue ou bouleverse »)Mist (« Brume »)Skeggjöld (« temps des haches » : combat)Sköguld (« qui se porte en avant »)Hildr (« combat »)Drudr (« vigueur »)Hlökk (« éclat »)Herfjötur (« qui paralyse l'armée ou le guerrier »)Göll (« vacarme »)Geirölul (« lance pointée vers l'avant »)Randgrid (« ravage des boucliers »)Radgrid (« avide de commander »)Reginleif (« héritière des dieux »).Gunn (« combat »)Róta (« bataille »)Skuld (« futur »)Normalement, si vous êtes bien le lectorat attentif et chaleureux que je connais, vous avez dû remarquer quelque chose. À part le fait que vous n'arrivez pas à prononcer les noms. Oui, voilà, bravo : ils évoquent tous avec une certaine dureté le champ lexical de la guerrière... sauf la petite dernière. Certains diront,:« mais Skuld, c'est pas une Norne plutôt qu'une Valkyrie ? ». Si. Les Nornes, similaires aux Parques dans la mythologie gréco-romaine, sont les trois divinités du Destin : Urd, le passé, Verdandi, le présent, et Skuld, le futur. Leur rôle en tant que personnifications du Destin peut être bien vaste, et on s'accorde généralement pour dire qu'elles sont responsables de la fatalité, heureuse ou malheureuse, que connaît tout mortel. Que vient faire une Norne chez les terribles Valkyries ? Si je serais bien incapable de vous répondre, j'aimerais mettre en avant deux détails : le premier, c'est que selon les descriptions — un peu vagues, certes — les Valkyries auraient une sorte de pouvoir de vie ou de mort sur les guerriers qu'elles choisissent. Le second, c'est que sans les noms donnés dans le Grímnismál, les Valkyries n'auraient aucun autre attribut guerrier.
Le Destin, ou la représentation de la Mort chez la Valkyrie
Il s'agit là des Valkyries telles qu'on peut les deviner à travers les textes les plus récents et les mieux conservés. Mais il y a toujours moyen de remonter un peu dans le temps, même si les sources sont plus obscures, plus difficiles à interpréter. Or plus on fouille, plus on se rend compte que l'on s'éloigne de l'image wagnérienne post-romantique qui fait dans l'épique. Et si on reste sur la question de la relation entre les Valkyries et le Destin, figurez-vous qu'on trouve de la matière. Prenons par exemple le Chant de Völund, tiré toujours de l'Edda poétique, et que raconte Régis Boyer (oui, encore lui) lors d'une fascinante conférence aux Imaginales 2012. Une partie de ce poème raconte comment un beau soir, le héros a vu arriver douze femmes ailées à cheval. Des Valkyries ? Peut-être. Elles posent leurs ailes, et commencent à travailler sur un énorme métier à tisser un peu particulier et peu ragoûtant : les poids de tensions des fils sont des crânes humaines, les fils sont des entrailles, et en usant les os qui composent l'outil à tisser, elles chantent tandis que s'étend leur macabre ouvrage... Des Nornes ? Il faut dire que ce motif du tissage des fils en comparaison au tissage de la vie est très récurrent dans toute l'Antiquité ; il constitue une métaphore du Destin et ainsi le travail des Nornes, Parques et autres divinités équivalentes.
Les Nornes au pied d'Yggdrasil, par Hansen
On comprend facilement, du coup, toute confusion entre Valkyrie et Nornes, même si ça nous éloigne sacrément de la première idée que l'on se fait de la guerrière divine. Mais il faut reconnaître que, dans un cas comme dans l'autre, la Valkyrie est toujours en relation directe avec la mort. Oui, même dans le cas des envoyées d'Odin sur le champs de bataille. Qui dit que les Valkyries combattent ? Elles ne font que faire leur marché sur « Adopte un guerrier », et surtout... Elles sont envoyées par Odin. Le dieu magicien, le dieu de la ruse, le dieu de la Mort. D'ici à dire qu'elles vont chercher les morts pour les guider dans l'au-delà, ce qu'on appelle une fonction psychopompe, il n'y a qu'un pas. Par ailleurs, il est facile de soutenir cette théorie de divinités fatidiques en se penchant sur leurs diverses descriptions et apparitions au fil des âges et des textes. Les récits qu'on a le plus retenus sont ceux qui les disent à cheval... l'animal psychopompe par excellence dans la plupart des mythologies, parce qu'il conduit les morts. Prenez la charrette de l'Ankou (pour faire plaisir aux Breton-ne-s) par exemple ! D'autres, plus anciens, en font des femmes ailées, les appelant parfois les femmes cygnes, les femmes-corbeaux... Peut-on apparenter la forme ailée à l'émanation issue du corps physique et mort, c'est-à-dire l'âme ?
Aux origines de la Valkyrie ?
Nous avons vu jusqu'ici deux facettes de la Valkyrie, qui sont tellement complémentaires qu'elles se confondent : la guerrière du Destin, qui élit les héros, et la messagère de l'au-delà. Il est temps, du coup, de parler de l'étymologie de son nom. « Valkyrie » proviendrait de Valr, un mot désignant les morts tombés au combat, et kyria, signifiant « choisir ». Pour une fois, ce n'est pas très compliqué, la Valkyrie est « la femme qui choisit qui va mourir sur le champ de bataille ». Ce n'est pas la première fois que l'on voit un tel rôle de médiatrice entre les deux mondes confié à des figures mythologiques féminines. Souvenez-vous des sirènes, par exemple, dont le chant évoquait les promesses et les connaissances de l'Autre Monde. Un certain nombre de chercheurs, comme Régis Boyer et, pour changer un peu, Mircea Eliade, y voient le rôle premier de la femme, acquis grâce à l'idée que la femme est celle qui donne la vie, et que (selon les termes d'Eliade), « celle qui donne la vie, préside à la mort ». Tu la sens la pression ? Non, sans rire, c'est un des principes qui définit l'un des plus vieux cultes de l'humanité, celui de la Déesse mère, que j'avais déjà évoquée avec la fée Morgane.
La mythologie nordique en serait imprégnée, comme bien d'autres mythologies — la Grande Déesse, la Terre Mère, une sorte de mère nature, quoi. On en garde plusieurs traces, même si ce n'est pas évident, dont les plus anciennes sont des gravures et sculptures remontant jusqu'à l'âge de bronze. Des gravures représentant souvent, et ça va plaire à certain-e-s, des vulves. « Houlàlà, Valkyrie, Vulve, tout ça va un peu trop loin » : Si le frifri dont tu es issu-e t'inquiète, gardons simplement en tête que la mythologie scandinave, fondée sur ce principe archaïque, ne peut que donner une place cruciale à la femme, complémentaire à celle de l'homme. J'en veux pour exemple les trois plus grandes déesses scandinaves : Freya, déesse de l'amour et de la fertilité (celle qui crée la vie), Frigg, déesse de la maternité (celle qui entretient la vie), et Skadi, déesse de l'ombre (celle qui met fin à la vie). . Ce rôle crucial accordé à la femme correspond cependant à la perception de la femme dans les anciennes civilisations nordiques, qui agit comme la fondation solide, gardienne en sa maison... et gardienne de la vie ?
Le Héros et la Valkyrie : l'Homme et la Femme à la fin des temps
En fin de compte, pourquoi avoir gardé l'image de la guerrière, si elle ne combat pas ? Mais faut-il saigner sur le champ de bataille pour être une guerrière ? Ce ne sont pas les déesses-guerrières qui manquent dans les mythologies en général : prenez la déesse romaine Bellone, ou la Morrigan, toutes deux impitoyables et destructrices. Elles ne combattent pas : les divinités influent sur les mortels, ayant le pouvoir de vie ou de mort sur eux. Elles demeurent des symboles guerriers. La guerre étant ce qui rapproche le plus de la mort (les accidents cons mis à part), il n'est pas étonnant alors que ces créatures mythiques soient en étroite relation avec celle-ci. Les Valkyries peuvent très bien être des « guerrières de la mort ».
Valkyrie, par Peter Nicolai Arbo
Paradoxalement, elles sont aussi des gardiennes de la vie. Ai-je mentionnéque Freya, celle qui crée la vie, est considérée comme la première des Valkyries, qui sert l'hydromel aux guerriers exemplaires dans le Vallhala ? Et non, ce n'est pas incompatible, si on accepte le fait que le concept de la mort et de la fin des temps chez les scandinaves était alors un peu différent de notre tradition judéo-chrétienne. La mort n'est pas une fin linéaire comme dans la mentalité chrétienne, mais un changement, voire un renouveau, et la vie est perpétuellement en relation avec la mort. Ce que font les Valkyries en choisissant les guerriers qui combattront les forces du chaos (attention, du chaos, pas du mal) lors des Ragnarok paraît absurde, puisqu'il est prédit que les Ragnarok seront « la consommation du Destin des Puissances Suprêmes ». Ou, plus modestement, l'apocalypse. Une apocalypse. Sauf que c'est la fin d'un cycle, pas du monde. La tradition chrétienne fonctionne sur un schéma linéaire, mais la plupart des mythologies antiques fonctionnaient sur un schéma cyclique, impliquant l'idée de renouveau. C'est ce que seraient les évènements des Ragnarok, et les « guerriers exemplaires » ne combattent pas pour rien : ils combattent contre le chaos, pour la forme que (re)prendra le monde. La légende raconte qu'à la fin des Ragnarok, il ne restera que Yggdrasil, le grand arbre des mondes, et à son pied, un homme et une femme : Lífþrasir, « désireux de vivre », et Líf, « la vie ». Je vous laisse avec juste cette dernière idée de dualité entre la Valkyrie et le héros qu'elle a élu. Ou plutôt ce concept ancestral de complémentarité entre l'homme et la femme, la vie et la mort... chacun à tour rôle.
Pour aller plus loin : Dictionnaire de mythologie et de symbolique nordique et germanique, Robert-Jacques ThibaudMythes et religions scandinaves, Régis BoyerDictionary of Northern Mythology, Simek RudolfLa Valkyrie, Régis BoyerDieux et mythes nordiques, Patrick GuelpaLes religions de l'Europe du nord, textes traduits et présentés par Régis Boyer et Évelyne Lot-FalckAspects du mythe, Mircea Eliade
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.47.87) si quelqu'un porte plainte.
Ah, le mythe de la Valkyrie, de la belle et fougueuse guerrière viking, fait-il donc rêver ! Mais la femme viking prenait-elle réellement les armes ? Faisons le point
Il est temps d'expliquer que les guerrières vikings, comme Lagertha dans la série Vikings, ont réellement existé.Il y à aucun doute là-dessus,mais était-ce courant?Il y a du pour et du contre.
Aux dernières nouvelles, cette société ancestrale avait l'air d'être sacrément patriarcale. On se représente souvent le viking comme le symbole du guerrier macho aux gros bras, qui tabasse des gens le jour et boit son hydromel en s'en mettant plein la barbe le soir. Une image pareille, ça n'aide pas à concevoir que les femmes pouvaient se battre et prendre le pouvoir, comme Lagertha,rêves de belles Valkyries coupant des têtes sur fond de soleil couchant... Et puis un jour, des archéologues ont la bonne idée de tester des ossements découverts dans des tombes, pour déterminer le sexe des squelettes grâce à la science plutôt qu'aux objets qui les accompagnent (une épée, c'est un homme, une broche, c'est une femme). C'est la révélation du siècle : un grand nombre des vikings enterrés avec leurs armes... étaient des femmes.
C'est alors qu'on s'est dit que les mythes devaient bien venir de quelque part. La Valkyrie, ou quand l'archéologie assouvit un fantasme
Prenons les choses dans l'ordre: En 2011, Shane McLeod, chercheur en études médiévales à l'université d'Australie-Occidentale, publie un article dans un numéro du magazine universitaire Early Medieval Europe, dans lequel il revient sur les premières invasions de la Grande-Bretagne par les Vikings. En gros, plusieurs éléments indiqueraient que de nombreuses femmes faisaient partie des premiers colons vikings, aux alentours de 900 après J.C.
Parmi ces éléments, 14 sépultures vikings découvertes à l'Est de l'Angleterre. Après analyses précises des os, il s'est avéré que sur les 14 sépultures, 6 étaient dédiées à des femmes, 7 à des hommes, et 1 n'a pas pu être identifiée. Conclusion : des femmes ont été enterrées avec des armes parmi les guerriers. L'important, c'est que toutes ces sagas scandinaves épiques qui parlent de formidables femmes fortes et indépendantes, dignes de défier les dieux... ont dit vrai. L'heure est arrivé de ressortir toutes ces guerrières qui peuplent la mythologie nordique !
Brunehilde la valkyrie, ou Freyis fille d'Erik le Rouge, la Skjaldmö qui a combattu aux côtés de son père et de son frère Leif Erikson, ou... « Qu'est-ce qu'une Skjaldmö ? » : il s'agit d'une figure récurrente de la mythologie nordique, qui désigne la femme guerrière armée d'un bouclier. D'ailleurs, Lagertha était une Skjaldmö issue de légendes danoises avant d'être un personnage de série. Que sait-on de la femme dans la société viking ?
Les légendes ont même été compilées par un certain Saxo Grammaticus, un moine et érudit ayant vécu vers la fin du 12ème siècle. Dans La Geste des Danois, si c'est bien de lui, il relate la bataille de Brávellir à laquelle auraient pris part 300 Skjaldmös. C'est aussi lui qui mentionne la présence de Lagertha aux côtés de Ragnar Lothbrok, et la façon dont elle lui a sauvé la vie en plus de l'aider. 300 skjaldmös. 300 guerrières vikings qui prennent part aux combats, dans une société dite patriarcale,voilà qui donne le change! ... À lire aussi : La bière dans la mythologie — Dieux bourrés et autres merveilles
Déjà, il faut casser un peu l'image du barbare barbu ; Avant d'être des guerriers, les vikings étaient des fermiers, et chacun avait un rôle bien défini au sein de la société. La femme viking jouissait de certains droits, tels que le divorce, mais n'était pas encore au même statut légal que l'homme, et se mariait pour passer de la maison paternelle à celle de son époux. À lire aussi : Travis Fimmel (Vikings) La façon dont se déroulait ces alliances, et l'implication de la femme dans le choix de l'époux, est peu claire. Néanmoins, au sein de la société, elle a la charge du foyer. Mieux : elle en est la gardienne, la maîtresse absolue, et cela, rien ne peut le lui enlever. Certes, dans le cas des ménages modestes, ce statut est surtout symbolique dans le sens où cela revenait à gérer l'intégralité des tâches ménagères. Mais dans les familles aristocrates, il a pu contribuer à la légende ! De l'art de se raccrocher à un mythe
La charge du foyer était loin d'être un rôle sans importance, puisqu'il faisait de la femme le pilier de la société viking. Ce statut pouvait lui apporter respect, influence... et pouvoir. Dans le cas d'une femme issue de l'aristocratie, cette autorité absolue voulait dire quelque chose. Elle était maîtresse sous son toit, commandait aux serviteurs et esclaves, et la gestion des biens familiaux lui revenait entièrement.Cette image de la gardienne du foyer, de la famille et des traditions, les clés attachées à sa ceinture,est aussi à l'origine des femmes de pouvoir présentes dans les grandes sagas. Ces découvertes archéologiques semblent prouver que des femmes vikings n'ont pas fait que tenir la maisonnée. À lire aussi : Les éclipses solaires dans la mythologie — Dragons, casseroles et autres catastrophes Encore un détail qui montre que les femmes vikings combattaient aux côtés des hommes,il s'agissait bien selon les datations des premières colonisations dans l'Est de la Grande-Bretagne, vers 900 après J.C. Soit un terrain inconnu, pas encore défriché, et surtout loin d'être hors de tout danger. Les Vikings s'y seraient-ils rendus avec leurs femmes si celles-ci n'avaient pas été en mesure de se battre ? À lire aussi : Isabeau de Bavière, reine calomniée — Raconte moi l'histoire... C'est ça, aussi, l'Histoire. Essayer de comprendre une civilisation du passé en se détachant de nos propres préjugés, et à partir des quelques découvertes archéologiques qu'il nous faut décrypter. Mais il est bon de savoir que des guerrières vikings ont botté des cul poilus !lol Parce que si quelques ossements et des bouts de manuscrits peuvent donner naissance à Eowyn ou Lagertha-Winnick... Une autre découverte récente, celle d'une bague gravée d'un « Pour Allah » dans la tombe d'une femme viking en Suède, datant du 9ème siècle laisse libre cours à bien des interprétations! J'attends vos scénarios d'une fabuleuse romance entre une jeune femme viking et un beau prince de Bagdad :) Pour aller plus loin... « Viking Women » par Judith Jesch« Better Identification of Viking Corpses Reveals: Half of the Warriors Were Female » sur Tor« Invasion of the viking women unearthed » sur USA Today« Les femmes vikings étaient-elles simples ménagères ou libres conquérantes ? » sur Historizo – Café du Web« Le Bondi, pilier de la famille et de la société viking » sur Histoire pour tous« Sorry, but that study doesn't say half of viking warriors were women » sur TheMarySue...ou quelques ouvrages de Régis Boyer pour en savoir plus sur les Vikings !
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.47.87) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.47.87) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.47.87) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.47.87) si quelqu'un porte plainte.
Partage